Le réaménagement de la place Eduard-Wallnöfer à Innsbruck passe par l’autorisation de Paris. Pourquoi me direz-vous ? Tout simplement à cause du Monument de la Libération qui trône en son centre et qui est réglementé par le traité d'état signé après la guerre.

En Juillet 1945 les troupes françaises ont pris le relais des forces américaines en place comme puissance occupante du Tyrol et du Vorarlberg. Le chef du gouvernement militaire français Pierre Voizard  créa à cette époque un plan visant à ériger un monument qui serait dédié aux combattants de la résistance autrichienne et aux soldats alliés tombés lors des combats. Ce monument fut achevé en 1948 et fut donc consigné dans le traité d’état par les forces d’occupation.

Réglementé par le traité, il n’est donc pas question de toucher au monument sans l’accord des forces d’occupation, même si le monument a plus de 52 ans

L’automne dernier, la réorganisation de la place du Landhaus a été proposée par le Land Tyrol (la place est sans attrait, non loin de la gare centrale et en face du casino d'Innsbruck). Le début des travaux, qui s’élèveront à 6,2 millions, est prévu pour le printemps 2010.

Pour la réalisation de ce projet, l’accord de l’office du patrimoine (beaux-arts autrichiens) et donc du gouvernement français sont nécessaires. Le Land Tyrol a donc confié au ministre de l’extérieur Michael Spindelegger les contacts diplomatiques nécessaires à l’obtention de l’autorisation. Bien sûr, Paris a donné son accord et le gouvernement français a fait savoir qu’il n’avait pas d’objection sur la conception et la nouvelle réorganisation. Le plan comprend le dessin topographique du petit mont supportant le monument, la plantation de 36 érables, des bancs et trois fontaines.

Rendez-vous donc dans quelques mois
pour des photographies de la nouvelle place.

Je vous souhaite un bon week-end

Landhaus Tyrol à Innsbruck

En octobre 2009, le gouvernement du Land Tyrol a imprimé son recensement en chiffres et en lettres. Bref, les 400 pages de statistiques, reprenant en détail les activités administratives des différentes autorités du Land, de la chambre de commerce, des pompiers, etc., sont un peu difficile à digérer. Je vais donc épurer.

Voir l'article : Le petit toit d'or à Innsbruck, capitale du Tyrol

Il y a des chiffres qui parlent d’eux-mêmes. En 1900, 266000 personnes vivaient au Tyrol et aujourd’hui 704472 (tout en sachant qu’Innsbruck compte 118 000 habitants). Une belle explosion démographique ! En 1964, Innsbruck a accueilli pour la première fois les jeux olympiques d’hiver. Depuis la ville n’a cessé de grandir aussi bien dans le nombre d’habitants qu’en superficie.

Stuibenfall à Umhausen Vallée d’Ötztal

Curieusement, on a l’impression que les Tyroliens sont des sportifs. « J’en aurai presque donné ma main à couper ». On les entend toujours parler de sport, de randonnées, d'escalades, de skis… et j'en passe et des meilleurs.

Soyez détrompé tout comme moi ! L’institut pour la recherche sur les loisirs et le tourisme (Vienne) donne une toute autre image du Tyrolien typique. Actuellement, tout le monde croit « faire du sport », mais la réalité est toute autre. Les Tyroliens se surestiment donc ?

Un tiers de la population est classé comme « sportif », le deuxième tiers déclare comme Churchill que le sport, c’est la mort. En fait, selon la définition « être sportif », il faut pratiquer un sport au moins une fois par semaine et ceci pendant quarante semaines consécutives. Donc la plupart de mes concitoyens, m’entraînant d’ailleurs avec eux, tombent dans le troisième tiers qui est le bien nommé « l’amoureux de la nature qui savoure une promenade le dimanche après-midi».

Maintenant en dehors du sport, que fait mon voisin tyrolien lorsqu’il apprécie un moment de détente ? L’un des « loisirs » les plus « pratiqués » restent : regarder la télé (96 %) et écouter la radio (97 %) en sachant que la radio n’est pas interdite sur le lieu de travail. Vient ensuite la lecture des journaux, passer du temps avec sa famille, prendre soin de soi (sauna, soins de beauté, etc.), appeler les copains, participer aux activités du club où ils sont inscrits (musique, dance, nature...), etc…

C'est vrai que les Autrichiens aiment la musique, pas une fête sans un petit orchestre

Bref, racontez-moi tout ! Etes vous sportif dans tous les sens du terme ? Ou plutôt comme votre serviteur… l’amoureuse de la nature qui savoure son cappuccino à la terrasse d’une auberge en regardant les sportifs s’agiter, suer, s’épuiser...

Fontaine Rudolf à Innsbruck (dédiée au Duc Rudolf von Habsburg)

La place Boznerplatz a été construite vers le milieu du XIXe siècle dans le cadre de l’agrandissement du centre de la ville, et se nommait Margarethenplatz, mais elle n’a été renommée Boznerplatz qu'en 1923.

La fontaine qui au centre est le point de mire de tous les regards a été érigée en 1877 à l’occasion des fêtes des 500 ans du rattachement du Tyrol au royaume autrichien (1363-1863). Elle a été dessinée par Friedrich Schmidt. Plus qu’une fontaine, elle est actuellement entourée d’un bassin.

Autour du bassin quatre socles en pierre supportent le poids de créatures fantasmagoriques tenant dans leur griffe les écus (blasons) portant les armoiries. Ces formes d'animaux fantastiques au corps de lion, à la tête et aux ailes d’aigle, sortant la langue comme un dragon et portant une barbichette, tiennent fièrement le drapeau tyrolien orné de l’aigle à une tête. Ces démons veillent et observent les quatre coins de la place.

Tout en haut de la fontaine trône le Duc/Roi d'Allemagne Rudolf von Habsburg

Une petite promenade dans Innsbruck

pour vous souhaiter un bon week-end.

Participation à la communauté
photographe du dimanche: monstres

Les comportements et attitudes de notre enfance sont sur notre chemin de vie et souvent sur notre chemin de l’amour.

Mandala chakra Muladhara en découpage et crayon de couleurs

L’amour vrai, le respect, l’égalité etc… De prime abord, nous savons ce que nous voulons lorsque nous nous engageons dans une relation amoureuse. Bien sûr dans la réalité c’est autre chose. Il suffit de regarder les statistiques de séparations et divorces. Chacun dans son entourage  connaît plusieurs couples qui sont divorcés, qui ne vont pas bien ou qui vont se séparer.

Et là, la grande question : « Pourquoi je tombe toujours sur le mauvais/choisis toujours la mauvaise ? » Et, la réponse des psychologues est troublante : « parce qu’on le/la cherche ». Tout simplement, parce que le modèle encré dans notre subconscient prend les rênes lorsqu’il s’agit de choisir un/une partenaire.

Beaucoup de personnes se plaignent de tomber toujours sur le même type de partenaire et se posent la question du pourquoi ?  Il faut réllement se poser la question : « Comment suis-je encore tombé(e) sur le même type de personne ? » Par mon comportement, tout simplement ! Et ce comportement, il faut le dénicher. Le problème c’est que tout se passe dans le domaine du subconscient, mais que la plupart du temps nous ne voulons pas y croire ou nous ne reconnaissons pas les signes.

Les modèles de comportements sont parfois transmis de génération en génération. Par exemple, il existe dans ma famille trois générations de femmes qui étaient fille-mère. Aujourd’hui, pas spécialement un cas de sociologie mais il y a quelques décades en arrière un scandale qui s'est pourtant reproduit.

Nous sommes tous d’accord pour dire que nos parents sont le premier modèle de relation qui nous a imprégnés. Ils nous ont donné la première définition de la normalité. Cette définition va être mise en scène par notre subconscient sans que l’on s’en rende compte, reproduisant des codes de conduite appris ou reçus dans notre enfance.

Il n’y a pas de recette miracle. Brisez l’ancien comportement demande courage et engagement. Courage car il faut parfois accepter d’ouvrir de vieux placards, de discuter avec sa famille et de confronter les opinions. Engagement car il ne faut pas lâcher. Parfois, il est bon de faire appel à un professionnel si l’on ne voit pas d’issue. Il aide à voir plus clair, à s’autodéterminer ou à se prendre en main.

Mandala chakra de base aux crayons de couleur avec perles
Coloriage proposé par Mandarêve

Parfois l'on soit aussi se poser une autre question : " Où s'arrêtent les répétitions ? " Selon mon opinion :

• Lorsque nous et donc notre esprit n'a pas encore compris tous les aspects qu'impliquent ces rencontres.
  
• Jusqu'à ce que la raison voit la vérité, que l'on reconnaisse le contexte et comprenne le sens.
• Lorsque tous les sentiments ont enfin été vécus et acceptés...

J'ai donc créé trois mandalas sur le thème de l'amour adulte en rapport avec la lecture d'un article très intéressant sur le thème de l'héritage familiale, que j'ai retranscrit en partie ci-dessus et auquel j'ai ajouté mon grain de sel. (Source: Active Beauty, Winter 2008).